année de naissance
hectares en premier cru
hectares de pinot noir et chardonnay
parcelles

Chanson et Beaune, c’est une histoire qui débute en 1774, lorsque la jeune maison fondée vingt-quatre ans auparavant décide que ses vins seront dorénavant élevés et conservés à l’abri des remparts du Bastion de l’Oratoire, l’une des tours des fortifications de Beaune, érigées par François 1er. D’abord maison Verry, du nom de la famille fondatrice, elle change de nom lorsqu’Alexis Chanson la rachète, après y avoir travaillé une grande partie de sa vie. L’acte officiel d’achat est signé en 1847.

Pas de grande maison sans grand vignoble, et là la qualité du patrimoine viticole patiemment constitué au fil des siècles donne le tournis. 45 hectares de pinot noir et de chardonnay, évidemment nous sommes en Bourgogne, répartis entre premiers crus et grands crus, sur sept communes : Beaune, Pernand-Vergelesses, Savigny-les-Beaune, Ladoix-Serrigny, Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet et Santenay. C’est sur Beaune que Chanson détient un véritable joyau, avec 27 hectares répartis sur 10 climats classés en premier cru (et dont certains pourraient rivaliser avec des grands crus) : le plus fameux, le Clos des Fèves, est un monopole de la maison, 4,12 hectares capables de donner l’un des vins rouges les plus raffinés de l’appellation, mais il y a aussi le fameux Clos des Mouches, 4,25 hectares à parts presque égales entre chardonnay et pinot noir, et aussi le Clos des Marconnets, Bressandes, Grèves, le Clos du Roi, Teurons… En complément des vignes du domaine, des parcelles de vignes sélectionnées auprès de vignerons partenaires permettent d’étoffer la gamme par une petite activité de négoce.

Jean-Pierre Confuron, vigneron et Gilles de Courcel, directeur général
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Cave du bastion de l’Oratoire ©Atelier Démoulin

Tous les vins sont vinifiés dans la cuverie de Savigny, à l’exception du bourgogne générique et des beaujolais, cette maîtrise totale depuis la date de vendange jusqu’à la mise en bouteille constituant un sérieux gage de qualité. Lorsqu’ils sont élevés en pièces, les vins prennent le chemin du bastion de l’Oratoire. Là, derrière des murs de 8 mètres d’épaisseur à leur base, les caves sombres et fraîches assurent une température stable de 12 à 14°C. Jean-Pierre Confuron ne quitterait pour rien au monde une cave aussi formidable. On le comprend.

Les 12 travaux de Jean-Pierre Confuron

Comme souvent pour les maisons d’ancienne réputation, parfois certaines générations sont moins exigeantes que celles qui ont précédé, et la qualité des vins déçoit alors les amateurs. Chanson n’a pas été épargnée par ces aléas humains, et suite au décès de Paul Chanson en 1974 un long déclin s’amorce. À tel point que l’œnothèque de la maison n’a presque tien conservé de cette époque, près d’un quart de siècle tout de même ! Lorsque la société Jacques Bollinger (holding familiale des champagnes du même nom) étudie le dossier en vue d’acquérir la maison, conseillée par Jean-Pierre Confuron, il n’est pas fait mystère de l’ampleur de la tâche. La transaction est officiellement conclue en 1999, et le foncier devient la première priorité.

Premier chantier, la remise en culture du vignoble. Avant, les sols étaient désherbés chimiquement. Dès 2000, on recommence les labours, progressivement afin de ne pas encore plus meurtrir une vigne qui a déjà souffert d’une non-culture aussi destructrice. Afin de laisser à la plante le temps de reconstituer un chevelu (un système racinaire) dans des horizons profonds, les premiers passages de charrue sont très superficiels. Ce n’est que depuis 2010 que l’ensemble du vignoble est butté, la démarche aura pris une décennie. Dans la foulée de l’abandon des désherbants, la machine à vendanger est proscrite.

Second chantier, aller vers la lutte biologique. Sans volonté de revendiquer un label, ni dogmatisme aucun, dans une approche mesurée. Premiers essais en 2006, tous les blancs sont cultivés selon un modèle bio dès 2010, et aujourd’hui cela concerne l’ensemble du vignoble.

Troisième chantier, dans la foulée des deux précédents, valoriser le parcellaire du domaine, soit plus de 100 parcelles. Une cartographie précise de l’intégralité du domaine permet de suivre individuellement chaque parcelle (voir sur notre vidéo, à 2’40’’l’exemple du Clos des Fèves, découpé en 6 parcelles). À l’aide de codes couleurs, toutes les infos permettent de connaître l’âge de la plantation, le type de porte-greffe, le matériel végétal (massal ou clonal), etc., ce qui permet d’introduire une traçabilité depuis les opérations de taille jusqu’à la fin de l’élevage en fût et la mise en bouteille.

Jean-Pierre Confuron ne quitterait pour rien au monde une cave aussi formidable.
On le comprend.

Autre gros chantier, au sens premier du terme cette fois, la nouvelle cuverie de Savigny, en fait une extension de l’ancienne cuverie, travaux achevés avec la récolte 2010. Désormais, le travail en parcellaire se prolonge en totalité en vinification puis en élevage, avec des conséquences appréciables quant à la qualité des vins finis, comme le montre nos dégustations verticales réalisées au domaine. La dernière innovation a été l’achat d’un tunnel de refroidissement, un tapis roulant qui permet de refroidir le raisin à 7-8°C à l’aide d’azote liquide, tout en respectant l’intégrité physique du raisin. Les dégustations comparatives sur des raisins passés ou pas sous ce tunnel sont bluffantes, le gain en netteté, en précision et en finesse de définition est incontestable.

Jean-Pierre Confuron,

Les vins

2013

Dense, complet, fruit à noyau, texture ample et veloutée avec une grande énergie. Attendre évidemment.

2012

Note fumée de grand style, racée, élégante. Tout en finesse et en onctuosité, déjà aimable et pourtant de grand avenir. Le moelleux de la finale est très sensuel.

2011

Le plus complet, le plus généreux, toutes les qualités aromatiques (fruit rouge, floral), soyeux, chair, intensité.

2010

Toujours cette note racée et fumée, ce toucher profond et élégant, cette trame sérieuse. Ce sont les sols bruns assez foncés qui donnent ces beaux amers, des amers de viande grillée. La maturité poussée donne ces notes poivrées en fin de bouche, mais toujours avec de la fraîcheur.

2009

Une merveille d’harmonie et de complexité, tanin de taffetas, profondeur digne d’un grand cru, le grand vin de la commune dans le millésime.

2007

Un des chefs-d’½uvre du millésime en rouge, vin digne d’être comparé par son corps, sa noblesse d’arôme et de texture aux plus grands côtes-de-nuits. Rien à Beaune ne l’égale ou même l’approche, et nous en avons dégusté des dizaines… Ce terroir a pleinement retrouvé son prestige.

2006

Fruité mûr, gourmand au nez, la bouche est aussi gourmande mais on part sur le cuir, il s’améliore en s’aérant. Le toucher est élégant mais sans la trame veloutée et la netteté des millésimes plus récents. On a considérablement gagné en fraîcheur depuis, notamment grâce au travail en gravité permis par la nouvelle cuverie.

2005

Sublime expression du terroir beaunois, avec un fruité admirable ; digne des plus grands crus de la Côte de Nuits et porté par une texture de velours. Un vin d?anthologie.

2013

Plus complet et plus gras, tannin formidablement précis, rondeur délicate, profond.

2012

Grand vin profond et velouté, jus superbe, vinosité et richesse du fruit, grand potentiel de garde.

2011

Fruit brillant (groseille), intensité, charme et charnu, allonge.

2010

Raisin ultra mûr ayant donné une texture d’un velouté inégalé dans ce secteur en 2010, grande longueur, grande classe, perfection une fois encore du raisin entier.

2009

Épicé et réglissé au nez, beaucoup de volume de bouche, texture serrée, tanin un rien pointu, joli beaune de garde.

2007

Vin complet, idéalement vendangé et vinifié dans le plus strict respect du raisin et du terroir. Et il n’a rien perdu de son corps de départ au cours de l’élevage. Bel avenir.

2006

Robe riche en couleur, charnu et profond pour l’année, tanin ferme, un peu sauvage, vin très sain.

2005

Belle robe pourpre profond, vin de grand style, typique des vinifications en grain entier mais avec un tanin contrôlé. Plus épicé et sauvage et un rien moins fin que Bressandes.

Rouge

2012

Grande dimension intense, profond, serré, puissant.

2011

Floral et fruité, allègre, gai, un peu de réduction mais volume tendre et élance.

2010

Un merveilleux raisin montrant le potentiel du millésime dans des vignes bien conduites, et une harmonie totale au nez et en bouche. Inimitable élégance.

2009

Merveilleux nez floral, texture ample, tanin civilisé, remarquable mais dans un caractère plus beaunois, moins pommard que le vin de J. Drouhin.

2008

Le beaune le plus équilibré du domaine en 2008 car non touché par les différentes grêles, très tendre, harmonieux, avec des notes de cannelle et d’épices douces et un tanin parfait.

2005

Ne se ressent absolument pas de la terrible grêle de 2004. Corps ample et velouté, finesse immédiate des arômes, très joli beaune !

Blanc

2012

Fruité agrumes, nuances terpéniques qui ne sont pas sans rappeler un riesling, au nez. La bouche est élancée, délicatement fumée, de grande classe par sa finesse et sa précision. Fraîcheur et netteté de définition.

2011

Rondeur généreuse, finement miellé, allonge subtile.

2009

Texture crémeuse, du gras, de la longueur et de la complexité, le blanc le plus complet de ce climat chez Chanson depuis longtemps.

2008

Nez très mûr, fruits jaunes, presque exotique (banane séchée), un peu trop mûr peut être. La bouche se retend grâce à une belle acidité, en puissance mais moins fin que le 2012. Riche, massif. Grâce à sa puissance de bouche et sa colossale acidité, il est encore juvénile. Mais il gagne en fraîcheur à l’aération, le fruité devient acidulé.

2006

Beaucoup de charme immédiat, fin, rond, élégant, confortable, idéal pour un restaurateur.

2005

Plénitude, largeur, profondeur, ampleur, il est multi-dimensionnel. Encore sur la réserve, au bout de 10 ans, la preuve que les vins blancs tiennent ! Le grillé est subtil, élégant, l’acidité intégrée, elle donne de la structure et de la texture. Une puissance rare pour ce vin qui a reçu de nombreuses distinctions en son temps.

2013

Grand volume charnu, dimension spectaculaire, intensité du fruit, persistance, grande densité. Au niveau d’un grand cru en termes de dimension.

2012

Grande dimension intense, fruit rouge mûr, tactile et charnu, profond.

2010

Complet, racé, généreux mais sans lourdeur, fixe le plus haut point de qualité dont ce climat est capable, signe d’une viticulture exemplaire.

2009

Excellent équilibre général, puissant et harmonieux, boisé parfaitement intégré, le meilleur de ce climat et de ce millésime.

2008

Récolte du domaine. Grand nez de fleur de vigne, corps et caractère irréprochables, longue suite, un des classiques du village.

2012

Large d’épaules, concentré, plus souple en attaque que la plupart des autres beaunes premiers crus, avec un beau volume velouté et des tannins enrobés.

2011

Fraîcheur tendre, allonge assez ferme, vigueur fruitée.

2010

Nez anisé, réglissé, corps plein, tanin plus ferme que grèves, plus épicé en finale mais tout aussi distingué. Encore un grand terroir méconnu.

2009

Nez très épicé, corps et texture sérieux, tanin encore un peu revêche, beaucoup de potentiel et de classe dans le style de ce terroir de coteau fortement pentu.

2008

Excellente vinosité, texture serrée, race évidente de l’origine, légère astringence tannique mais moins marquée que sur beaune-fèves ou grèves.

2006

Coloré, puissamment construit mais avec une grande précision dans l’expression du terroir et en particulier des notes d’épices et de sarment de vigne à la braise typique du cru, séveux, frais, élaboré sans concession.

2005

Épicé, tendu mais d?une tension magnifiée par la splendeur de la texture, tanin noble : encore un beaune immense à notre sens stylistiquement plus satisfaisant encore que les vins des Hospices !

2013

Fruit assez rond, souple, charnu, moins de profondeur que dans le millésime précédent.

2012

Fruit précis et intense, beaucoup de corps et de vivacité, belle allonge.

2011

Boisé un peu plus marqué, toasté, volume tendre mais avec du nerf, belle race.

2010

Délicieux nez floral, texture racée, aérienne malgré un tanin solide, très pur, magnifiquement vinifié. Un climat premier cru, remarquable mais trop méconnu.

2009

Expression complète de ce terroir et des meilleurs climats de Beaune, dans le juste esprit du millésime. Très recommandé.

2007

Un des trois meilleurs beaunes de la maison, car le raison n’a pas été grêlé. Élégance parfaite d’arôme et de texture, tanin naturel, fraîcheur typique des raisins entiers. Supérieur en style à pratiquement toutes les cuvées des Hospices de Beaune.

2006

Robe un peu plus dense que celle des Teurons, vin plus ferme, plus élancé et tendu, avec un grain de tanin plus complexe, vin racé, de bel avenir.

2013

Dense et ferme, fruit magnifique, très bel équilibre, sobre et franc. Ne l?ouvrez surtout pas aujourd?hui, il vous ravira tellement plus dans dix ans !

2012

De la délicatesse et du fond, très belle dimension profonde et velouté, intensité aromatique brillante. Grande garde.

2011

Très fin, allongé, tendre, finale un rien fuyante mais avec tant d?élégance et de distinction.

2010

Beaucoup de race au nez et en bouche, corps complet pour le millésime, perfection d’un raisin entier mais cueilli à belle maturité. Vaut largement certains grands crus de Corton en distinction de goût.

2009

Texture harmonieuse, avec un tanin très fondu déjà, pour Chanson, gracieux et élégant, très typé grèves.

2006

Nez floral, complexe, au boisé un peu plus appuyé que Champimonts, tanin très élégant et bien enrobé, grande délicatesse et fraîcheur. Terroir bien lisible.

2013

Floral, délicat, élancé, brillante texture veloutée, fin tannin.

2012

Souple et ample, avec la séduction du terroir et une intensité qui s?impose en fin de bouche.

2011

Il y a de la délicatesse, un côté floral fin mais ce n?est pas tout à fait aussi intense qu?on aimerait.

2010

Absolument délicieux, souple mais charnu, complexe, frais et mûr, avec un terroir parfaitement défini et une assurance digne des meilleurs producteurs locaux..

2009

Un classique de la maison, à partir de raisins achetés, texture serrée, beaucoup de longueur et de classe, terroir parfaitement en place, longue garde prévisible.

2007

Sept pièces (1500 bouteilles environ) d’un vin fidèle à son origine, charpenté mais élégant, au tanin naturel, et montrant l’exemple.

2006

Vin de grand style, raisin mûr, tanin noble, aucune trace de grêle, admirablement choisi et impeccablement vinifié.

2013

Gras, solide, volume sérieux, bonne intensité mais d?un caractère pour l?instant monolithique.

2012

Doré, miel fin, bonne dimension généreuse avec une finale confortable.

2011

Gourmand, généreux, beaucoup de caractère, beau volume.

2010

Excellent assemblage, net, précis, d’une juste maturité, terroir bien lisible, boisé juste.

2006

Vin plein, élégant, boisé bien intégré, beaucoup de fidélité au meilleur de la tradition, terroir bien lisible, très recommandable.

2011

Fruité blanc frais, jus de poire, onctueux, épais, gourmand et pourtant avec une acidité fine qui retend la bouche, lui assurant une fin énergique et droite. On a la matière du grand cru, le coffre, mais ça reste frais.

2009

Un fruité très mûr en bouche, des fruits dorés au soleil. La bouche confirme cette impression solaire, chaude, heureusement avec un équilibre frais et fin. La puissance et la finesse.

2007

Le millésime n’avait pas été spécialement encensé, très mûr, surtout en blanc. Grosse puissance, élan minéral en finale mais sans la béquille de la fraîcheur. C’est 2007 !

2012

Fruité rouge bien mûr, encore très jeune, tannin un peu ferme, tout en muscle, bouche droite, nerveuse, bien construite et de bel équilibre. Fine note fumée, minérale, en finale, qui donne une grande délicatesse. Idéalement, on l’attendra un peu.

2010

Encore sur la réserve. Un toucher magique, une suavité de grande élégance, tannin très fin, superbe équilibre acide/matière, encore trop jeune. Attendre mais grand avenir.

2007

La robe commence à tuiler. Il évolue vers des fruits légèrement confits, le moka, beaucoup d’onctuosité dans le tannin, bouche ronde, il se livre bien, et pour longtemps. Gourmand, ce mot le caractérise bien, la patine du temps le rend séduisant. Le style a évolué depuis, dans le bon sens (la nouvelle cuverie y est pour beaucoup !).

2012

Dimension généreuse, gras et souple, volume accessible et assez complet.

2011

Joli vin, avec de la poire, belle allonge fruitée, bel équilibre, de la personnalité.

2010

Excellent village, exprimant librement et précisément son origine, tendre, gras mais sans la moindre fatigue en vue.

2009

Belle générosité de matière, vin large, assez profond, frais mais mûr, très typé, très recommandable.

2007

Le meilleur village de la Côte de Beaune de la maison, nez fin et précis de fruits blancs (poire), souple, velouté, aucune verdeur, mais moins bon rapport qualité-prix que le montagny…

2013

Gras, intense, minéral, longueur précise.

2012

Doré, intense, volume ample, profondeur et finale suave.

2011

Quelle race, quelle intensité, quel volume !

2010

Une petite merveille, le vin le mieux défini de ce village dans le millésime, avec une assurance et une plénitude proches d’un charlemagne. Bel avenir.

2009

Une merveille à nouveau dans l’expression des plus subtiles nuances du chardonnay sur des sols très calcaires, avec un élevage parfait, vin de grand style.

2008

Noble nez de froment frais et de vanille, corps, texture et caractère proches d’un charlemagne à un prix encore accessible, issu des vignes du domaine parmi les mieux cultivées du village.

2013

Goût de grêle, bouche droite, tendue, on peut attendre mais le vin manque de plénitude.

2012

Robe très profonde et opaque, beaucoup de volume, fruit bien mûr, profondeur veloutée, potentiel.

2011

Plus de fond, de la vigueur et du volume, bouquet plus formé, de la subtilité.

2010

Épicé, fin, subtil, précis, raisin et vinification exemplaires, bel avenir.

2009

Maturité du raisin étonnante pour ce village, confortant le choix d’une date de vendange tardive, onctueux et racé, grand caractère, remarquable rapport qualité-prix.

2008

Excellent boisé parfaitement intégré, matière dense, noble, vinosité rare dans le village, beaucoup de mâche, complet.

2013

Gras, ample, généreux, boisé fin, il « morgonne » en diable, gourmand.

2012

Un fruité « pinotant » et un corps gourmand et solide, avec une finale ferme.

2011

Très coloré, boisé bien maitrisé, générosité, belle intensité, volume sérieux et grande générosité.

2010

La maison sait choisir ses beaujolais, et ce morgon au nez puissant et dégagé de cerise, sans la moindre rusticité de tanin, saura bien vieillir.

2006

Franc, robuste, impeccablement constitué et équilibré pour l’année, confirme la maîtrise de ce négociant dans l’assemblage de ses cuvées de cru du Beaujolais, et en tout cas le vin a plus de style que chez beaucoup de producteurs locaux.

2005

Spécialité de la maison, voici un excellent morgon d?assemblage de Charmes et de Côte de Py, charnu, coloré, fermement ancré dans son terroir !

2013

Gras, équilibre frais, aucune lourdeur, sur la droiture.

2012

Rondeur souple, élégance dans la profondeur, intensité sans surpuissance.

2011

Style plutôt tendre, délicat et fin.

2010

Précis, salin, frais, parfaitement typé, dans l’esprit des millésimes précédents.

2009

Nez pur, excellent équilibre, finale nette et franche, terroir bien défini, il pourra se garder cinq à dix ans.

2013

Superbe élégance, grande finesse aromatique, sveltesse et précision tannique, distinction et profondeur. Très grand village !

2012

Bonne dimension classique de l?appellation, équilibre, fruits rouges affirmés, longueur harmonieuse.

2011

Belle souplesse svelte et nette, grand fruit pur, allonge brillante.

2010

Un des meilleurs assemblages du millésime pour ce village, entièrement vinifié par la maison : nez noble de petits fruits, texture distinguée, tanin racé, vivement recommandé.

2009

Le meilleur village de Côte de Nuits de la maison, complet, racé, subtil, expression idéale ou presque de son origine.

2007

Une cuvée de 100 hectolitres, entièrement en achats de raisins. Un style assuré, une couleur soutenue et un caractère d’origine bien mieux marqué que chez la plupart des maisons de négoce. Un vin de caractère, que nous recommandons.

2006

Village exemplaire, nez subtil de fruits rouges, texture pleine, fraîche, élégante, tanin impeccablement formé, raisin de qualité et vinification très authentique.

2005

Excellent assemblage avec le même style que les vins du domaine : fruité très pur, corps équilibré, finesse rare du tanin : très recommandable.

2013

Fruit rouge, tendresse en attaque, profondeur persistante ensuite, texture très taffetas, séducteur en diable dans une année où ce n?est pas la caractéristique première de la plupart des vins.

2012

Dimension racée et profonde, peu démonstratif à ce stade mais d?une persistance aromatique et d?une profondeur tactile impressionnantes.

2011

Joli volume intense, floral et grand fruit, allonge subtile, magnifique.

2010

Grande noblesse de forme et d’arômes, la note réglissée au nez et la fermeté du tanin font penser à des parcelles proches du Chambertin, avec une longévité probable en accord avec ce caractère. Grand vin !

2009

Grand vin, expressif du terroir et du millésime, parfaitement vinifié à partir de raisins vendangés à point et dignes de leur origine. Grand avenir.

2008

Arôme noble de réglisse, violette et épices, texture ample, tanin racé, parfaite expression du terroir et du millésime, longue garde obligatoire.

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