de bouteilles
d’euros de chiffre d’affaires en 2017
hectares de vignes sous contrat en appellation Cahors

Une longue implantation cadurcienne

« Cahors, established 1755 ». Telle est la mention figurant sur le bloc marque de la maison, sur tous les documents officiels. Fondée en 1755 par la famille Rigal, la maison a changé de mains en 2003 pour rejoindre le groupe Jeanjean devenu depuis AdVini. Au sein de ce leader français des vins de terroir, Rigal est devenu l’expert du Sud-Ouest, pas seulement de Cahors.

Longue lignée de vignerons sur Cahors, la maison Rigal perpétue cet esprit singulier. L’âme de la famille Rigal est toujours présente avec le château St Didier-Parnac, propriété historique appartenant aujourd’hui à la famille Joyaux.

Un rayonnement dans tout le Sud-Ouest

Née à Cahors, aujourd’hui domiciliée sur les hauteurs de l’appellation, au château de Chambert, la maison couvre l’ensemble des appellations de Sud-Ouest. Avec la majeure partie de son offre à Cahors (40 % des vins mis sur le marché sont issus de l’appellation). Elle a su étendre son expertise du malbec aux autres cépages typiques de la région.

Des protocoles rodés

Chez Rigal, l’activité de vinificateur-éleveur est déclinée en plusieurs approches. La principale consiste à établir des partenariats avec des propriétés appartenant aux familles associées. En effet, la Maison Rigal s’engage à leur acheter l’intégralité du vin sur une longue durée (5 à 10 ans) et en assure ensuite la distribution dans les différents réseaux. Julien Touboul, directeur général et technique, accompagne avec proximité ses partenaires : du suivi de la viticulture, jusqu’à l’élevage en passant par la vinification.

C’est ainsi que la maison a contracté sur le long terme près de 250 hectares de vignobles sur Cahors, pour environ 7000 hectolitres de vin, notamment avec des partenaires historiques qui ont fait la réputation de la maison. Ce sont le Château Saint-Didier de Parnac de la famille Rigal, le Château Beauvillain Montpezat de la famille Beauvillain Montpezat, les châteaux de Rouffiac et Bovila de la famille Pieron, et depuis 2014, le Château de Chambert de Philippe Lejeune.

Un nouvel élan

Avec l’arrivée de Julien Touboul à la direction générale en septembre 2017, une compétence élargie pour ce titulaire du DNO de Bordeaux, Rigal veut plus que jamais être le vinificateur et l’éleveur de référence sur l’ensemble du bassin viticole du Sud-Ouest, avec des profils de vins réfléchis en fonction des segments du marché. « Partager, c’est protéger », devient la nouvelle promesse de la marque, pour mieux mettre le consommateur au centre des préoccupations. Les finales des vins ont été précisées, notamment sur les cuvées de malbec. Pour mieux assumer son rôle de porte-parole des vins du Sud-Ouest, la maison ne renonce à aucune piste : vins oranges, vins sans soufre, vins bas en alcool, tous les talents locaux seront rencontrés, toutes les idées seront creusées. Engagée durablement dans la préservation de l’environnement, la maison accompagne les familles associées dans des démarches de certifications HVE, BIO et Biodynamie. Une ambition claire : « On souhaite que l’ensemble des vins Rigal soient en bio à échéance cinq ans. Depuis 2017-2018, nos viticulteurs associés sont en viticulture raisonnée. » Rendez-vous est pris.

Rigal en images

Les vins

Original

Ce pour malbec a un joli nez floral et légèrement poivré, la bouche se fait plus fruitée, souple mais avec une fine trame élancée, un vin avec du charme et de la personnalité, la finale est sur les agrumes, salivante. Une version très accessible du cépage, avec beaucoup de fraîcheur.

> 2021

13,5/20

Decouverte

Assemblage tannat, merlot, duras, un achat de 60 hl chez un seul vigneron, l’élevage se fait vin assemblé. Nez puissant, fruits noirs épicés, pointe de goudron et de balsamique. En bouche, l’entame est droite, avec un franc tannin musclé, l’élevage se fond déjà, un vin sérieux et de belle constitution, auquel il faut des viandes savoureuses. La finale est soyeuse et fraîche.

> 2024

15/20

Troisieme terrasse

100 % barrique. Nez encore un peu réservé, à ce stade les fleurs dominent les fruits. En bouche, les tannins sont bien graissés, l’élevage est encore un peu marqué, ce vin offre une texture grasse et enrobante, avec beaucoup de suavité et une belle fraîcheur équilibrante.

> 2025

15,5/20

Terres touges

Issu d’une parcelle isolée (sur des argiles sidérotlithiques du plateau) du château de Chambert. Un profil de raisin en surmaturité. 100 % égrappé. Le nez offre déjà une belle expression minérale donnant du relief aux fleurs fortes. En bouche, la minéralité s’affirme dès l’entame, donnant une expression corsée au vin, propre aux sols sidérolithiques de cette parcelle du plateau. Plus de personnalité que troisième-terrasse, mais moins civilisé dans le style, le fruité est un peu plus confituré aussi, signe d’une maturité plus poussée du raisin. Il en faut pour tous les goûts.

> 2025

16/20

Le vin noir

Vinification en barriques 400 litres, 1/3 bois neuf. Beaux parfums de fruits rouges et noirs, à la fois frais et confits. En bouche, les tannins sont bien enrobés mais affichent encore une petite fermeté qui donne du caractère. Voilà un vin de cahors extrêmement civilisé, avec une belle fraîcheur en fin de bouche et une savoureuse persistance. L’identité cadurcienne est respectée.

> 2025

15,5-16/20

Rigal par Julien Touboul, directeur général

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