Louis-Fabrice Latour, 51 ans, a le bras long, mais la main légère. En tant que fils aîné de la branche aînée, il dirige Louis Latour depuis 1999. “Mais il faut aussi être compétent”, sourit le plus grand propriétaire de grands crus de la Bourgogne. Propriétaire, mais surtout négociant. “Négociant-Tonnellier”, disait-on au XIXème siècle, et la Maison Louis Latour est d’ailleurs toujours située au 18 rue des Tonnelliers, à Beaune. C’est même le seul domaine bourguignon à posséder sa propre tonnellerie, qui fabrique 3 500 fûts par an. L’export représente 80 % des ventes de vin de la Maison, célèbre pour son Château Corton Grancey, et son Corton Charlemagne à la sève intense.
Louis-Fabrice Latour,
président du Directoire de la Maison Louis Latour
Le temps long
Longue est l’histoire de la Maison Louis Latour, une des plus anciennes de toute la Bourgogne, qui date de 1797. Louis-Fabrice Latour y est entré à 24 ans, après deux années chez Paribas, et quelques mois de stage, à Londres, chez Clicquot. La crise du début des années 90 le cueille dès son arrivée, “elle a mis la moitié du négoce par terre, se souvient-il, mais notre longue expérience familiale nous permet d’avoir une vision cyclique de l’histoire”. Il suffit de faire le dos rond, et ça repart. Encore faut-il ne pas mettre tous ses raisins dans le même panier. Long est aussi le chemin de la diversification, si l’on veut éviter la dispersion. Dès 1979, les Latour mettent le pied en Ardèche, où le chardonnay associé au viognier bénéficie d’un climat méditerranéen, et d’achats de raisins à long terme.
Dix ans plus tard, la Maison plante cette fois du pinot noir, dans le Var, au Domaine de Valmoissine. En rouge et en blanc, Louis Latour fait toujours la course devant, bien que chacun ici prenne son temps. En 2003, c’est au tour de Louis-Fabrice de lancer de nouveaux investissements, d’abord à Chablis, en reprenant la Maison Simonnet-Febvre, reputée pour ses premiers et grands crus, mais aussi son crémant. Puis cinq ans plus tard, il mise sur une nouvelle marque dans le Beaujolais, avec Henry Fessy, tout en plantant du pinot noir dans la région des Pierres Dorées, dont le surnom de “Petite Toscane” est de bon augure, autant que le sol argilo-calcaire.
Le terroir et la marque
Plus encore que le souci de répartir les risques, ce sont en effet la nature des terroirs qui dictent ses choix, ainsi que le désir d’exporter son savoir-faire bourguignon. Sans pour autant franchir les frontières. Car Louis-Fabrice Latour, à la différence des Drouhin et des Jadot qui ont fait le pari de l’Oregon, préfère étirer la carte de la Bourgogne dans le sens nord sud. Il appelle cela “le bassin”. Ou comment grandir, et s’agrandir, sans quitter son berceau. Il est comme cela, et aime pouvoir jeter un oeil à tout moment sur ce qui se passe. De même qu’il tient à ses cuves ouvertes, en bois, de façon à voir et à sentir le vin en cours de fermentation. “Regardez cette couleur framboisée magnifique”, se réjouit-il en se penchant au dessus d’une cuve en cours de remontage.
La Maison Louis Latour pratique une agriculture raisonnée depuis près de vingt ans, certifiée ISO 14001, mais son patron n’attache guère d’importance à ce label, tant cela va de soi. Pas plus qu’il ne parle de son compost, 70 tonnes par an, produit par le domaine à partir des bois de taille et des marcs issus du pressurage. Ce ne sont à ses yeux que des outils, au service du vin. Tout comme les vendanges à la main, en cagettes perforées ou dans des paniers d’osier. La date, en revanche, est stratégique. En 2015, elles ont démarré le 3 septembre, et tout s’est terminé le 12, juste avant les pluies. “C’est le meilleur millésime que l’on ait vu depuis 1990”, s’exclame-t-il. Un rendez-vous réussi avec une météo idéale, malgré un mois de juillet tropical, et le résultat d’une vraie vision dont le mot clé pourrait être la tension.
Louis Latour en images
Faire court
Courte, est la taille à six bourgeons qui vaut profession de foi en faveur de la qualité, en imposant à la vigne un tempo mesuré, gage de petits rendements (20 à 25 hl pour les rouges, et 35 à 40 hl pour les blancs). Courtes, sont les cuvaisons, pour les rouges 14 à 18 jours, voire 10 à 15, afin de rester au plus près du raisin, et de ne pas trop extraire un fruit soigneusement éraflé, après être passé sur la table de tri. Court, est l’élevage sous bois, 12 à 15 mois selon les années, toujours pour ne pas trop marquer les vins par un excès de chêne et de tanins. A tel point que les blancs passent dans des cuves inox, deux ou trois jours en début de fermentation, et deux ou trois mois après le soutirage final afin d’estomper tout boisé et de fondre harmonieusement tous les fûts. “Je recherche une certaine fraîcheur, avec une sorte de tension, sans trop d’alcool”, souligne Louis-Fabrice Latour, qui s’est entouré d’un directeur très affûté, Boris Champy, après avoir passé dix ans aux côtés de Christian Moueix, chez Dominus dans la Napa valley.
Voir loin
La fraîcheur, elle s’illustre par exemple dans l’élevage des blancs, sur lies, certes, mais sans bâtonnage. Il laisse cela aux Bordelais qui tentent de rivaliser avec la Bourgogne dans l’art de vinifier les grands blancs. Avec 150 hectares en propre, dont 48 ha dans la Côte, qui représentent environ 3% du total de ses approvisionnements, il regarde plus loin que le bout de ses cabottes, ces cabanes en pierre sèche auxquelles il tient. “On s’occupe beaucoup de terroir, mais pas assez du territoire”. Même s’il se préoccupe de l’âge moyen du vignoble bourguignon (49 ans, contre 32 ans chez Latour). “On n’arrache plus, on repique”, regrette-t-il, prêt à sonner le tocsin. Prudente, la Maison Louis Latour a toujours marché sur deux jambes, “la civile et la commerciale”, comme on disait autrefois, le domaine et le négoce.
“Nous sommes des viticulteurs devenus négociants, et c’est notre enracinement dans le terroir qui nous permet d’être de bons acheteurs”, conclut Louis-Fabrice Latour, qui est aussi co-président du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). Un engagement naturel pour cet ancien de Sciences Po, section Service public, et donc soucieux à ce titre du devenir bourguignon. Qui se félicite du classement de l’Unesco, prometteur d’une hausse de 30% de la fréquentation, en plus des 1,5 millions de visiteurs venant déjà à Beaune. Autant qu’il s’inquiète du prix faramineux des vignes, “1 million d’euros l’ouvrée pour un grand cru”, soit 22 M€ l’hectare. “Nous voulons que nos vins restent accessibles, et nous pensons toujours en prix sur table”, assure celui qui se méfie de la prospérité beaunoise. Vigneron et bourguignon, avant tout.
Un grand bourguignon
Les vins
- Chevalier-Montrachet grand cru
- Corton - Charlemagne grand cru
- Corton grand cru
- Coteaux de l'Ardèche
- Aloxe-Corton
- Aloxe-Corton premier cru
- Auxey-Duresses
- Beaune premier cru
- Chambolle-Musigny
- Échezeaux grand cru
- Criots-Bâtard-Montrachet grand cru
- Volnay premier cru
- Meursault premier cru
- Montrachet grand cru
- Chassagne-Montrachet
- Nuits-Saint-Georges premier cru
- Romanée-Saint-Vivant grand cru
- Pommard premier cru
- Pernand-Vergelesses premier cru
- Chassagne-Montrachet premier cru
2013
Raffiné et de grande acidité, grand volume de fort potentiel, allonge profonde et compacte.
2012
Très large dimension, grande maturité de raisin, allonge onctueuse, beaucoup de richesse de saveur.
2011
Très plein, séduisant, onctueux, dense, brillant, long, persistant, grande matière sèche.
2010
Beaucoup de générosité et d’enveloppe, finesse garantie, encore jeune et un rien moins évolué que le bâtard.
2009
Grand nez de fleur blanche et de fleur de vigne, grande délicatesse, grande longueur, encore en devenir. Il surpassait ce jour-là le montrachet.
2008
Grand nez de fleur de vigne, texture et corps majestueux, caractère différent de celui d’autres chevaliers, plus marqués par le haut du coteau, plus tendus mais moins somptueux et surtout moins complexes, vin de luxe, dans tout son éclat de jeunesse.
2006
Discret au nez avec cette note réduite et ce boisé incisif propre aux vins jeunes de la maison, beaucoup de gras et d’extrait sec, long, racé mais de garde!
2013
Toute petite récolte mais très grand vin, une sève intense et profonde, une longueur remarquable, un parfum qui va encore se développer.
2012
Gras, très concentré, grand extrait sec, fruit ultra mûr, profond et grand potentiel.
2011
Généreux, intense, grand volume puissant, savoureusement racé.
2010
Nez bien en place, avec ses notes de noisette grillée et de pierre-à-fusil, riche, équilibré, long, avec un boisé mieux fondu dès le début qu’auparavant.
2009
Tout en puissance et en opulence, beaucoup d’éclat, aucune lourdeur, peut-être un petit déficit de finesse. De toute façon, il faut attendre au moins huit ans.
2008
Robe paille clair, grand nez légèrement noiseté, texture riche, presque crémeuse, finale tonique, vin de style et de caractère à l’aube d’une belle carrière, parfait représentant du style de la maison mais un peu écrasé par le montrachet.
2006
Beaucoup de puissance en bouche, nez encore marqué par une réduction typique du style de la maison, de type noisette ou amande grillée, cachant sa matière considérable. Vin en devenir, pas facile à comprendre aujourd’hui mais porteur de belles promesses.
2004
Grande race évidente, merveilleux arôme de noisette, très long, racé, pur !.
2013
Belle allonge ample et savoureuse, fruit précis avec des notes florales, droiture sereine et ample.
2012
Délicatesse de l’attaque, puis une structure qui s’affirme avec de la finesse et de la fraîcheur.
2011
Large, savoureux, rond, belle structure, il garde un côté facile à boire.
2010
Pas très coloré mais racé au nez, avec une touche minérale habituelle dans le secteur des Perrières et Chaumes, base importante de cet assemblage, tanin fin.
2009
Beaucoup d’élégance dans la couleur, les arômes et la qualité du tanin, harmonieux et équilibré sans atteindre les sommets absolus.
2008
Ce n’est pas le plus coloré de tous mais le nez de fleurs et de petites baies rouges est bien affirmé, la texture onctueuse, le tanin mûr, et la persistance excellente. Vin d’un style indémodable et certainement plus précis qu’il ne l’a été.
2006
Racé au nez dans ses arômes floraux, plus immédiatement défini comme Corton que par le passé, plein de charme et de promesses,mais toujours avec des tanins sans aspérités, comme on les aime dans cette maison.
2005
Très raffiné au nez et en bouche, grain de tanin très élégant, cache son corps et son potentiel, raisin parfaitement mûr.
2012
Gras, complet, long, avec de la richesse mais aussi précis.
2011
Impeccablement construit, séduisant en diable, gourmand, toasté, rond et frais, superbement équilibré : plus qu?une valeur sûre, une magnifique success story !
2010
Robe or vert, nez harmonieux commençant à évoluer sur des notes fines de miel et de tilleul, allonge sans mollesse, belle finale franche.
2009
Souple, ample, avec des accents miellés et noisetés, une finale sans lourdeur mais un peu moins de profondeur que les millésimes qui le suivent.
2008
Dans ce millésime compliqué dans la vallée du Rhône, le vin présente de la nervosité, de la sveltesse et une fraîcheur remarquable en bouche.
2013
Robe assez profonde, belle intensité avec une vigueur droite et fine, une dimension souple mais persistante en finale.
2012
Floral, tendre, souple et long, délicatesse de texture et profondeur aromatique. Brillant dans son registre.
2011
Rondeur chaleureuse, gourmand, belle saveur languide.
2010
Village remarquablement défini, exact, rond en milieu de bouche, ferme dans son tanin, net dans son fruit.
2008
Belle couleur, rare chez Latour (vinifications certainement plus longues !), excellent fruit, tanin maîtrisé, village très élégant pour la source.
2013
Sans subir la grêle, le millésime a ici été marqué par un tout petit rendement et ça se goûte : gras, intense, en sève et en suavité, le vin exprime des notes de coulis de mûre et de cassis et se développe avec une longueur superbement onctueuse.
2011
Allongé, bonne tension, fruit tendre, gourmand.
2010
Agréable, simple, fruité, un peu maigre.
2013
Assez harmonieux, avec des notes miellées mais aussi une finale plus minérale.
2012
Gras, généreux, un peu lourd avec un fruit mûr.
2011
Droit, notes de tilleul, rondeur souple, charme évanescent.
2007
Robe pâle, nez un peu acidulé mais pur, vin très tendu, strict mais racé, qui surprendra au vieillissement.
Les Vignes Franches
2013
Gras, petits rendements, floral et fruits noirs, onctuosité délicate, finale plus limitée.
2012
Équilibré et fin, fraîcheur fruitée, assez racé. Longueur savoureuse.
2011
Un rien pointu, petit côté acidulé, persistance, bonne dimension.
2010
Épicé, équilibré, assez dense, plus moelleux et étoffé que la moyenne, belle suite en bouche.
2008
Robe moyennement dense mais jolis arômes épicés, corps convenable, tanin pas trop astringent, caractère de terroir bien marqué, soigné mais moins séducteur que l’aloxe. Vin du domaine.
2005
Robe délicate, équilibre général très correct, souple, manque un peu de complexité mais naturel et élégant.
Les Perrières
2012
Très tendre, délicat, joli fruit, de la pureté.
2011
Élégant, profond, allonge onctueuse, grande gourmandise.
2010
Joli beaune de style gourmand, rond et fin. On le boira sur son charme immédiat.
2006
Un joli vin typé de la vision des rouges de la maison, souple, velouté, agréable mais sans que le terroir ne se manifeste nettement à ce stade.
2013
Coloré, fruit noir un peu confituré, bouche large, souple et grasse, soutenue par des tannins sans dureté mais présents.
2012
Rondeur souple, une certaine dimension facile, avec de la discrétion.
2010
Beaucoup de délicatesse de texture et de pureté au nez et en fin de bouche, excellent style.
2008
Ensemble très raffiné pour un village, avec la parfaite définition dans ses arômes de fleur du caractère de l’appellation, délicat dans son tanin, adroitement vinifié et élevé et se comparant plus que favorablement avec les vins des producteurs de la commune.
2013
Subtil, brillant, grand toucher de bouche, finesse aromatique, allonge brillante, beaucoup de profondeur.
2012
Très beau vin intense et complet, densité brillante, allonge précise et intense. Remarquable.
2010
Beaucoup d’épices au nez, texture élégante, tanin fin, ensemble défini, assez strict mais racé.
2009
Beaucoup de nez, corps imposant pour le cru, tanin harmonieux, style sûr.
2008
Nez floral fort élégant, texture délicate, finale aérienne, vin fin, bien représentatif du terroir et confirmant l’évolution de style attendue des vins de la maison.
2013
Gras, souple, profond, longueur miellée, crayeux et salin, intensité suave et raffinée.
2012
Doré, fruit mûr, onctueux, long et intense, du fond avec de la délicatesse et beaucoup d’intensité.
2011
Grand boisé dominateur, très mûr mais il y a du volume derrière, intensité sérieuse, alcool.
2009
Généreux, raffiné, long, beaucoup de fruit, élevage parfait.
2008
Expression nette, franche, élégante d’un climat privilégié, notes de fleurs de vigne évidentes, sur cet échantillon boisé fin, avenir assuré.
2013
Gras, souple, bon fruit rouge mûr, allonge tendre.
2012
Beaucoup de rondeur, un petit manque de nerf mais un charme certain : grand parfum et tannins de soie.
2011
De l’élégance, une dimension raffinée, bon volume souple.
2010
Beaucoup de précision et de définition aromatique, texture élégante, tanin fin, volnay délicat et de garde.
2009
Délicieux volnay, tout en finesse florale et en suavité mais sans maigreur, remarquablement vinifié ou acheté.
2008
Nez puissant, robe bien marquée, saveur légèrement animalisée (plus musc que gibier), bon velouté de texture, très agréable à défaut de précision ultime de définition.
Château de Blagny
2013
Fin, assez minéral, intensité moyenne.
2012
Du nerf et de la densité, longueur compacte, fruit gourmand. Belle générosité.
2011
Dimension solide, un rien sévère, meursault d?un style plus austère que les autres blancs de la maison, potentiel de vieillissement certain.
2010
Nez fin, peu développé, corps moyennement plein mais équilibré, fin de bouche nette, de la race mais pas de générosité.
2009
Pureté et droitures accentuées par rapport à un passé récent, sérieusement construit, long, racé, recommandé.
2008
Beau nez riche, élégant, net, typique du millésime, marqué par de beaux agrumes, texture noble, belle intensité de fin de bouche, vin de haute qualité, prêt à vieillir.
2013
En délicatesse, très caractéristique du secteur Puligny, affiné et subtil. Pas un monstre, ce qui est étonnant pour le cru, mais une évidente finesse.
2012
Grand volume, diversité aromatique remarquable, grande persistance, onctuosité profonde, générosité.
2011
Grande ampleur, grand confort, grande dimension, générosité brillante. Sûrement le plus immédiatement épanoui des montrachets produits cette année par les différents producteurs.
2010
Excellente densité de matière, digne du cru, ensemble généreux, droit, franc, peu évolué, sans doute promis à un grand destin, provenant d’une belle parcelle sur Puligny.
2008
Vignes de la propriété Héritiers Beaucaron, sur Puligny. 2008 le voit sous son plus grand jour, avec un nez absolument merveilleux de fleur de vigne et un éclat que seul ce terroir accorde. Une splendeur !
2006
Grande expression du terroir, très généreux, long, racé, dense, style de vin de garde qui peut paraître démodé mais qui seul peut faire une grande bouteille dans quinze ans!
2013
Gras et dense, épicé, souple et charnu, pas tout à fait aussi complet que le puligny mais avec un beau confort de bouche.
2011
Boisé mais charnu, fruit gourmand, très fin.
2010
Robe or vert, excellent équilibre général, pas de réduction au nez, finesse et charme, type de village très bien défini. Une valeur sûre.
2009
Le plus complet des grands villages de blanc, vineux, précis, assez long, très frais pour le millésime, sans ego dans une signature respectant parfaitement l’origine.
2013
Souple, fruit rouge et noir, très fondu, bonne allonge tapissante.
2012
Rondeur, très souple, dimension tout de même assez légère.
2009
Beaucoup de raffinement aromatique et de grâce dans le tanin, matière parfaitement maîtrisée, superbe élégance. Recommandé !
2006
La maison a présenté son 2006 très fidèle au style du millésime et de ce terroir, floral, glissant, au tanin tendre et mûr, qui plaira même à ceux qui ne sont pas fans de ses rouges.
2013
Belle profondeur racée, nez précis, intensité fruitée, allonge précise. Beaucoup de fond.
2012
Magnifique de précision et de velouté de tannin, somptueuse palette aromatique d?une persistance splendide.
2011
Grande densité, tannin travaillé, allonge séduisante, flatteur mais la race est là, fruit long.
2010
Magnifique constitution, arôme magique des grandes romanées, tanin raffiné, expression pleine et entière du terroir, pour amateur de bourgognes d’émotion.
2009
Un chef d’oeuvre et une merveille de finesse satinée, la saint-vivant comme on la rêve, dans ses sensations tactiles mais avec une aromatique plus marquée par la cerise, et une concurrente sérieuse pour les illustres références voisines.
2008
Le chambertin déçoit mais pas cette saint-vivant, merveilleuse de fruit, de délicatesse dans son tanin, et dotée d’une texture soyeuse d’une suprême élégance. Raisin mûr, vinification respectueuse.
2006
Rien à redire sinon que la pureté aromatique et le raffinement de texture sont présents et démentiront quelques idées reçues sur les rouges de la maison et qui n’ont plus de raison d’être. Nous sommes ici au plus haut niveau du savoir faire bourguignon et le vin dans un quart de siècle sera de ceux qui font les légendes!
2013
Souple, facile, assez simple.
2012
Très souple, rond et facile, agréable mais un peu limité.
2011
Typé pommard affirmé, large, souple, confortable, profondeur limitée.
2010
En phase fermée actuellement mais il a du jus, avec un potentiel évident en finale.
2009
Jolie robe vive, nez racé et typé avec un petit départ de terre et de truffe, texture veloutée, beaucoup de potentiel.
2013
Souple et fruité mais pas la dimension des millésimes précédents.
2012
Très bonne texture suave, longueur, finesse et profondeur.
2011
Boisé confortable, ample, très généreux, fruit mûr, dimension large et séduisante.
2010
De l’amer à fondre mais le vrai caractère du cru, avec les notes de fougère et noisette propres au millésime, belle arrière-bouche, pas mal d’alcool, dans la ligne d’un charlemagne !
Morgeot
2013
Gras, opulent, un peu moins gourmand qui à l’habitude mais du fond. Attendons-le.
2012
Gras, charnu, fruit blanc et rouge, belle intensité, volume profond, déjà séduisant mais avec du potentiel.
2011
Plus de rondeur, fruité généreux, allonge confortable.
2010
Du moelleux et de la profondeur, expression exacte de ce terroir, beau potentiel.
2008
Nez bien défini, légèrement mielleux mais allégé par des notes élégantes de fleur de vigne, corps imposant, grande allonge, complet dans ce millésime.
2005
Riche, gras, ample, pour le moment le terroir n?est pas lisible.
La Grande Montagne
2012
Grande densité séduisante, associant fruit et minéralité, longueur profonde, impression tactile brillante.
2011
Vrai chassagne gorgé de fruit, allonge charnue, intense.
2009
Remarquable finesse et complexité de caractère, plus d’intensité que dans les pulignys, très beau raisin et terroir de grande race pas encore assez connu, voisin direct de la Romanée.
2008
Beaucoup de classe au nez, avec des notes de fleurs blanches et un peu d’iode, nerveux, plein, racé, plus déterminé dans son style que les pulignys de la maison. Terroir de coteau évident, et maturité de raisin juste.
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