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Une famille languedocienne

En Languedoc, le nom est connu. Jeanjean est une référence et pas seulement à Saint-Félix-de-Lodez, berceau historique de la famille à quelques encablures de Montpellier. La famille y est établie depuis cinq générations, depuis qu’elle a quitté l’Aveyron en 1870. D’ailleurs, elle possède toujours une maison à Nant, dans ce département rural que l’arrière-arrière-grand-père de Brigitte Jeanjean quitte pour s’installer dans la plaine. Dès le début, les Jeanjean cultivent une petite vigne dans le village de Saint-Félix, même si leur cœur de métier était le négoce, on parlait alors de « vracqueurs » ou « négoce de vrac ». C’était une époque où l’on raisonnait plus en volume et en degré alcoolique qu’en finesse de tannin ou de raffinement organoleptique, mais les quantités consommées par habitant étaient alors plus du double de ce qu’elles sont aujourd’hui. Une autre époque.

Dès 1936, la famille acquiert ses deux propriétés historiques, le mas de Lunès et le château Valoussière, 40 hectares de vignes pour le premier, 18 pour le second, en tout mille hectares de garrigues pour ces deux propriétés conjointes. C’est le début des Vignobles Jeanjean, une activité distincte du négoce.

Jeanjean aujourd’hui

Au cœur du Languedoc, les Domaines Jeanjean regroupent sept propriétés, s’étendant sur 300 hectares de vignobles. Les deux propriétés historiques sont le Mas de Lunès et le Château Valoussière, acquises dès 1936. Lunès est en appellation Grés de Montpellier, quand Valoussière est en appellation Languedoc. C’est cette dernière propriété qui produit notamment le devois-des-agneaux. En 1991 arrive Le Pive, un terroir de sables de Camargue, essentiellement destiné à la production de vins rosés. Puis en 1993, le domaine de Fenouillet, un terroir de schistes en appellation Faugères. Suivi en 1994 par le mas Neuf, entièrement dédié au cépage muscat. Enfin, les deux dernières acquisitions sont le domaine de Landeyran, à Saint-Chinian, en 2012, puis l’année suivante le domaine du Causse d’Arboras, en Terrasses du Larzac pour les rouges et Languedoc pour les blancs. Causse d’Arboras, justement, un site spectaculaire pour ce vignoble en altitude, planté au bord d’une faille géologique de plus de 100 mètres de profondeur. Tous ces terroirs permettent une grande diversité dans l’expression des vins, c’est le rôle du chef d’orchestre Matthieu Carliez, directeur technique en charge de la production annuelle de quelques 1,3 million de bouteilles. Des vins de toute nature et de tous types, à l’exception des bulles : rosés, blancs secs, aromatiques, doux ou VDN (vin doux naturel), rouges de fruit ou plus structurés, aucun segment du marché n’est laissé de côté.

Vignobles Jeanjean en images

Une viticulture dans l’air du temps

Peu le savent, il est vrai que la communication n’en fait pas un argument mis en avant, mais tous les domaines Jeanjean sont en bio (labellisé), seuls le faugères et le saint-chinian, les dernières acquisitions, sont encore en conversion. La démarche a été initiée sur Le Pive, en 2011. Puis ont été convertis le mas de Lunès, le mas Neuf. Lorsque les Jeanjean rachètent le causse d’Arboras en 2013, celui-ci est déjà passé en bio. La raison de cette démarche est simple, comme l’explique Brigitte Jeanjean, « avant tout, nous souhaitons protéger notre belle nature, et les gens qui y travaillent. Ce n’est pas pour autant qu’on va le revendiquer sur toutes nos bouteilles. » Matthieu Carliez renchérit : « Il s’agit avant tout plus d’une démarche environnementale que d’une approche philosophique ou mystique, ce qui veut dire que pour nous, la biodynamie n’est pas dans les tuyaux par exemple. Mais quand on sait combien de personnes vont dans les vignes régulièrement, on se doit d’être vigilant quant aux traitements employés, c’est plus qu’une démarche de bon sens, c’est avant tout responsable. Et durable aussi, même si le mot est un peu trop à la mode parfois. »

En matière de vinification, quelques points de réglage aussi ont changé. Aujourd’hui, les vins expriment plus le fruit qu’il y a quelques années, les vins sont toujours élevés, mais moins longtemps, le bois ne doit pas dominer le fruit du vin, « en cela on s’adapte à une évolution de fond du goût des consommateurs, et aussi parce que c’est notre conviction profonde » souligne Matthieu Carliez.

Une histoire de vignerons depuis 5 générations

« Nous souhaitons que nos vins reflètent notre terroir »

La dégustation

2010

Une dominante de syrah lui donne une note fumée, lardée, avec une finale saline complexe, juteuse.

2009

Plein et onctueux, puissant, il conviendra à une belle volaille en sauce.

2007

2007 se montre ici charmeur avec un fruit délicat, aromatique et une finale longue et charmeuse.

2006

Ce vin montre un joli tanin, des notes de fruits noirs et une belle texture raffinée.

2005

Ce vin a une texture aérée, de la finesse et de l’élégance. Il présente un joli tanin, des notes de fruit noirs et une belle texture raffinée.

2011

Onctueux, plein, mûr, dans le style du millésime.

2010

La note calcaire domine, le vin est en prise avec le terroir, opulent en bouche avec ce qu’il faut de fraîcheur. Joli style !

2007

De jolis fruits, une pointe de salin, avec une matière élégante, veloutée et raffinée.

2003

Ce vin de grande dimension, épicé et puissant, dispose d’une matière raffinée. L’élevage encore présent va se fondre et il devrait rejoindre en qualité le merveilleux 1999. Il est disponible en restauration et chez les cavistes.

2011

Le grand liquoreux en version du Sud, avec l’intensité qu’il faut dans une finale longue, longue. La fraîcheur acide équilibre une opulence portée par les sucres, l’ensemble est particulièrement sapide.

2010

Une jolie tarte aux abricots pour se marier aux arômes idoines de ce muscat. Un bel accord, sans conflit et sensuel.

2007

Puissant en fruits, en arômes de fruits jaunes, d’abricot et de pêche, ce muscat-de-mireval sera un compagnon de choix à l’apéritif ou sur une tarte aux fruits frais.

2006

Puissant en fruits, en arômes de fruits jaunes, d’abricot et de pêche, ce muscat de Mireval sera un compagnon de choix à l’apéritif ou sur une tarte aux fruits frais.

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